ce qui nécessiterait de le relaver ensuite, non avec du sérum physiologique qui devrait être rincé, non avec du savon qui n’est pas justifié, mais simplement à l’eau du robinet, passée avec la main.
S’il faut connaître la technique du coton roulé pour pouvoir nettoyer les narines, ne l’utilisez pas au quotidien, vu son caractère désagréable. Mieux vaut instiller une ou deux gouttes de sérum physiologique dans chaque narine.
Des compresses ou des disques à démaquiller imbibés d’eau ou de sérum physiologique permettent d’en retirer les sécrétions qui s’y accumulent communément.
Elles sont habituellement translucides ou opalescentes, comme du blanc d’œuf cru mais il peut arriver qu’elles soient plus jaunâtres, sans pour autant justifier un traitement.
Ce ne serait que si elles collaient en continu les paupières qu’un collyre antibiotique devrait être administré pour guérir cette conjonctivite uni- ou bilatérale.
Il faut faire un sort radical et définitif à l’utilisation des Coton-Tige pour nettoyer les oreilles. Pour le pavillon de l’oreille et ses replis, il suffit de les laver à la main ou au gant de toilette dans le bain, en même temps que les cheveux. Cela suffit pour retirer le cérumen qui s’y dépose en provenance du conduit auditif externe (CAE). La seule justification pour curer le CAE, c’est de pouvoir examiner le tympan : c’est le médecin qui fait le contrôle de la vue à Ibtoscope. Un peu de cérumen n’empêche pas d’entendre.
avec les cotons roulés ou les Coton-Tige qui sont de trop gros diamètre, vous ne pouvez pas sortir correctement le cérumen ; vous ne pouvez que le repousser vers l’intérieur, ce qui favorise les bouchons.
bien sûr, il y a le risque de blesser le tympan en allant trop loin, mais surtout, comme chez les autres espèces animales, le conduit est tapissé de cils minuscules chargés de ramener le cérumen vers l’extérieur. En introduisant du coton dans le CAE, vous détruiriez son système naturel de nettoyage, ce qui ne pourrait aboutir à terme qu’à l’amoncellement du cérumen, incapable désormais d’être évacué spontanément. Cela est vrai particulièrement pour le bébé, mais également pour l’adulte.